Typologie des cavaliers de club

L’équipe de cavalière de l’Ouest s’excuse pour ce cruel manque d’articles ces derniers temps et revient en force avec les résultats d’un travail de longue haleine et de dures années d’immersion dans ce monde cruel et sans pitié : le club. Aujourd’hui, typologie des cavaliers de club que tu es susceptible de croiser si tu passes la barrière d’un centre équestre. 

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Le cavalier qui a tout vu, tout fait

Jean-Charles, si tu l’écoutes, tu pourrais penser qu’il a été sélectionné aux JO. Alors il n’a pas pu y aller, parce qu’il n’avait pas l’âge, mais il a été appelé ! Et comme il ne pouvait pas, ils ont pris Bosty… Oui, bien sûr qu’il a déjà enchaîné 130 avec Nougatine, la shetland obèse ! Si il avait des meilleurs chevaux, il serait déjà en équipe de France. Mais ce qui l’intéresse lui, c’est de monter en club, pour pouvoir te rabaisser, toi, pauvre profane qui a du mal à faire une épaule en dedans régulière.

Conseil : Regarde le attentivement le Jean Charles, tu verras que finalement, il n’est pas si fort que ça quand il se plantera comme une carotte dans les bidets.

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La cavalière qui se permet de te donner des conseils 

A peine le galop 3 au compteur, et déjà elle se prend pour un coach. Elle vient te voir en plein milieu de la reprise pour te donner des conseils (faux) et n’hésite pas à interrompre les moniteurs pour donner son avis. Elle a toujours réponse à tout et remet toujours en question ce qu’on lui dit. Elle n’écoute rien ni personne, alors ne t’étonnes pas si elle n’arrive à rien, au bout de 15 ans d’équitation !

Conseil  : Aucun. Fuis la comme la peste, elle ne t’apportera rien de bon ! Si tu es coincé en tête à tête, tu peux aussi l’écouter et acquiescer régulièrement de la tête, ça devrait passer.

réaction face au spécimen

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Le cavalier qui manque cruellement de confiance en lui 

Il monte un cheval capable d’enchaîner 115, il monte bien (même très bien) mais il ne le sait pas. Et c’est tout le problème. Il n’a aucune confiance en lui et est persuadé qu’il va se rétamer au prochain obstacle à 80 cm. C’est dommage, parce qu’avec plus de confiance il pourrait aller loin, mais non, le stress le bouffe et le coach est même obligé de le mettre sous Vtranquille pour l’emmener en concours (oui, lui, pas son cheval).

Conseil : éviter de lui servir ce vieil adage des concours de comice agricole « Monter bien, c’est monter plein ». D’abord ça n’a jamais marché et tu auras l’air malin quand il sera dans le coma entre les deux barres d’un oxer.

A chaque vertical..

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La propriétaire hypocondriaque 

Persuadé que son cheval est en train de mourir à chaque fois qu’il secoue la tête. Il est sous traitement permanent pour des maladies jusque là inconnu du grand public, ne sort jamais sans 15 couches de couvertures et des protections jusqu’au coude. 

Conseil : ne t’approche malheureux ! Déjà parce que tu t’attiras les foudre de la dite propriétaire qui restera persuadé que tu as voulu l’empoisonner. Et aussi parce que ce cheval doit tellement manquer de système immunitaire que tu risques effectivement de contaminer en respirant à côté de lui. 

Solution si tu dois passer à côté de lui…

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La cavalière qui prend le club pour la réunion des émotifs anonymes

Tout le monde connait sa vie par cœur. Pour meubler la conversation, il suffit de demander comment si ça va, s’asseoir dans le canapé et l’écouter déballer sa vie. Ses problèmes de couple, le rhume de ses enfants tu sauras tout ! Gênante, bien sur qu’elle l’est mais croustillante aussi ! 

Conseil : Ne jamais RIEN lui confier. Car la fourbe est aussi la commère du club et ne se gênera pas pour tout balancer à la moindre réunion tupperware au club house ! 

Retiens toi malheureux !